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  • Céline Greco

    Association IM'PACTES

    Le Pr Céline Greco est la cheffe du service de médecine de la douleur et médecine palliative de l'hôpital Necker-enfants malades à Paris et responsable d’une équipe ATIP/Avenir au sein de l’U1163 de l’Institut Imagine. Elle est également en charge du programme PRELUDE (Programme de Recherche et de Lutte contre la Douleur de l’Enfant). Elle a fondé l’association IM’PACTES.

    Quelle est votre initiative de santé ?

    En France, les enfants victimes de violences ou de négligences intrafamiliales graves sont pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Ils sont près de 380 000 soit 2% de la génération des 0-18 ans. Tous nécessitent un bilan rapide de leur santé physique et psychique, une expertise singulière et une prise en charge graduée, coordonnée et sur un temps suffisamment long du fait des traumatismes complexes subis. Faute de prise en charge précoce, ces enfants risquent de perdre 20 ans d’espérance de vie.  Aujourd’hui, seuls 30 % des enfants pris en charge bénéficient d’un bilan de santé lors de leur admission dans le dispositif de protection de l’enfance et moins de 10 % de ces enfants ont un suivi de santé effectif.  L'association IM'PACTES vise à améliorer l'accès à la santé, à la scolarité, à la culture des enfants victimes de violences et pris en charge à l'Aide Sociale à l'Enfance afin de leur offrir un avenir professionnel serein et épanoui. 

     

    L’association IM’PACT a créé Asterya, le premier Centre d’Appui à l’Enfance en France, structure de soins à destination des enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance, qui propose une offre de soins somatiques et psychiques experte sur un temps suffisamment long pour permettre à ses enfants de guérir de leurs traumatismes.  La structure sera organisée autour de 5 axes :

    • Réaliser les bilans diagnostics de santé somatique et psychique des enfants à l’admission dans le dispositif de protection de ou en situation aigue lorsque l’enfant est la victime collatérale d’un féminicide,
    • Mettre en place des parcours de soin coordonnés et gradués, adaptés aux besoins de l’enfant en fonction des bilans (3 niveaux de soins selon la gravité des séquelles présentes lors du bilan de santé (niveau standard, renforcé ou intensif), assurer aux enfants une continuité de suivi de santé pour limiter l’aggravation et les phénomènes de chronicisation et limiter l’alimentation des listes d’attente des structures de pédopsychiatrie ou les passages aux urgences déstabilisant pour l’enfant et les structures d’accueils,
    • Proposer aux enfants des ateliers thérapeutiques et pédagogiques autour de la confiance en soi, l’estime de soi, de la nutrition, de la connaissance de son corps, en individuel ou en groupe,
    • Former les professionnels de santé à la spécificité de prise en charge de ces enfants pour tisser un réseau de soin et faciliter l’orientation vers les professionnels de santé libéraux des enfants ne nécessitant pas de soins renforcés ou intensifs au sein même de la structure mais relevant d’un parcours de soins en coordination avec la ville, à proximité de leur domicile,
    • Former et aider les travailleurs sociaux travaillant dans les maisons d'enfants à la gestion des crises pour limiter les passages aux urgences et hospitalisations.

    Quels ont été les obstacles rencontrés pour monter le projet ?

    Les obstacles ont été nombreux mais les planètes se sont alignées les unes après les autres grâce à des soutiens de poids convaincus et convaincants : trouver du foncier pour accueillir le centre, trouver un business model permettant sa pérennité et notamment le financement de professionnels de santé non pris en charge par la sécurité sociale (psychologues et psychomotriciens), trouver un partenaire solide pour gérer avec l’association ce centre de santé, convaincre le gouvernement de la nécessité absolue d’une prise en charge en santé précoce de ces enfants, trouver des mécènes pour financer les travaux et une partie du fonctionnement.

    Quels sont les enjeux actuels de la santé ?

    Les enfants victimes de violences ou de négligences graves, confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance (près de 400 000 en 2024) nécessitent une expertise singulière du fait d’un double traumatisme : le traumatisme lié aux violences/négligences subies et celui, inhérent au changement brutal de lieu de vie et au déracinement. Les études internationales mettent en évidence le fait que ces enfants, lorsqu’ils ne sont pas pris en charge rapidement sur le plan de leur santé somatique et psychique, risquent de perdre 20 ans d’espérance de vie. L’absence de soins somatiques et psychique favorise la survenue de décès précoces à l’âge adulte du fait de l’incidence plus importante de maladies cardio-vasculaires (Odds Ratio 2.1), de cancer (OR 2.3), d’insuffisances respiratoires (OR 3.1), d’AVC (OR 2), de démences (OR 11.2), de diabètes (OR 1.4) ou encore de tentatives de suicides (OR 37.5) par exemple. L’absence de prise en compte de la santé des enfants victimes de violence est également associés à des problèmes humains, sociaux et sociétaux majeurs comme les troubles des apprentissage (OR 32.6), du développement et des comportements, de déscolarisation (OR 7.2), d’abandon des études secondaires, de chômage, de pauvreté, de situation de rue (40% des jeunes sans-abri de 18 à 25 ans sont issus de la protection de l’enfance), de délinquance, et est sources de répétition intergénérationnelle des violences subies.

    Aujourd’hui, les enfants pris en charge par l’ASE ont 31 fois plus de risque d'être orientés en éducation spécialisée médico-sociale.15,8% de ces jeunes ne sont plus scolarisés à 16 ans et 70% des jeunes sortants du dispositif n’ont aucun diplôme.

    Le coût économique des conséquences à long terme des violences subies dans l’enfance est estimé à 38 milliards d’euros par an pour la France ainsi qu’à 1 million de DALY (diasbility adjusted life year), nombre d’année de vie perdues du fait d’un décès précoce ou d’un handicap.

    Et dans 10 ans, comment voyez-vous la santé ?

    Dans 10 ans, je me prends à rêver qu’il existera un Centre d’Appui à l’Enfance par région, ainsi que dans chaque territoire ultra-marins. Je me prends à rêver qu’ils auront donné lieux à des centres départementaux ou à des équipes mobiles capables de se rendre au plus près des lieux de vies des enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance pour un suivi somatique et psychique de proximité. Je rêve d’un parcours de soins coordonné et gradué qui sera accessible à tous les enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance mais aussi à tout les enfants victimes de violence. Un parcours dans lequel les soins psychiques seront pris en charge par la sécurité sociale pour une santé égalitaire et accessible à tous. Enfin, je rêve que d’ici 10 ans, 100% des enfants pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance soient pris en soins précocement et que plus jamais nous ne devrons entendre ce chiffre terrible de 20 ans d’espérance de vie perdue.

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