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  • Angèle Malâtre-Lansac

    Alliance pour la Santé Mentale

    Angèle Malâtre-Lansac est déléguée générale de l’Alliance pour la Santé Mentale. Elle co-anime le Collectif Santé mentale grande cause nationale qui fédère plus de 3400 organisations du champ de la santé mentale et s’est mobilisée tout au long de 2024 pour faire de ce sujet une priorité politique.  

    Quelle est votre initiative de santé ?

    La santé mentale fait pleinement partie de la santé. Selon l’OMS, elle se définit comme l’ « état de bien-être mental qui nous permet de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté. » Si nous avons toutes et tous une santé mentale, celle-ci peut se dégrader de façon ponctuelle ou chronique, et est étroitement liée à la question des troubles psychiques qui touchent chaque année une personne sur cinq, soit 13 millions de personnes. Malgré les investissements réalisés (les troubles psychiques représentent le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie, plus de 25 milliards d’euros par an), la moitié des personnes nécessitant des soins n’y accède pas.  Depuis la crise sanitaire, la dégradation de la santé mentale, et notamment celle des jeunes, constitue un sujet de préoccupation majeur. Cette situation joue un rôle déterminant dans toutes les sphères de la société, et nous pouvons toutes et tous agir pour favoriser une meilleure prévention et davantage d’inclusion et d’accès aux droits pour les personnes touchées par les troubles psychiques.

    Malgré ces chiffres alarmants, la santé mentale reste un sujet mal connu et souvent tabou, et les maladies psychiatriques, pourtant très fréquentes, font encore peur et sont stigmatisées. Jusqu’à ce jour, la prévention, la sensibilisation et l’information en matière de santé mentale ont été largement délaissées.

     

    Pour faire bouger les lignes et apporter des réponses fortes et systémiques, nous avons créé en janvier 2024 l’Alliance pour la Santé Mentale, association qui œuvre à la prévention et à la promotion de la santé mentale pour tous et à tous les âges, lutte contre la stigmatisation des troubles psychiques et se mobilise pour favoriser l’accès aux soins des personnes concernées. L’Alliance a porté un travail de plaidoyer pour faire du sujet la Grande Cause nationale en 2025. En contribuant à fédérer les acteurs travaillant dans le champ de la santé mentale, à mobiliser l’ensemble des pans de la société sur le sujet autour d’évènements, de campagnes et de publications et en portant un travail de plaidoyer, l’Alliance pour la Santé Mentale constitue une plateforme unique de débats, de propositions et d’actions pour construire la santé mentale de demain et faire de ce sujet une priorité politique.

    Quels ont été les obstacles rencontrés pour monter le projet ?

    La stigmatisation et la honte qui entourent encore la santé mentale constituent un frein évident, mais les choses évoluent rapidement. Le contexte politique instable n’a pas non plus été facilitant pour nos actions ! Toutefois, la Grande cause a été annoncée, et il est important de souligner à quel point la société est prête aujourd’hui à se mobiliser sur ce sujet. De nombreuses personnalités prennent la parole pour parler de leurs troubles psychiques et faire changer les regards, les médias s’intéressent de plus en plus au sujet et la parole se libère. De nombreuses initiatives se sont créées avec des personnes concernées pour faire entendre leur voix et leurs besoins dans le débat public, et ce mouvement n’est pas près de s’arrêter !

    Quels sont les enjeux actuels de la santé ?

    Ils sont nombreux !

    Avant tout, il faut avoir en tête que notre système de santé est très centré sur le curatif, et investit insuffisamment sur la prévention. Les dépenses de prévention représentent en effet 7,5 Md€ par an pour l’Assurance maladie, soit 222 € par an et par habitant (sur un total de dépenses annuelles de 250 Mds), c’est très insuffisant. Cet enjeu dépasse largement celui de la santé mentale et constitue une priorité forte pour l’ensemble des sujets de santé.

    Ensuite, la voix des patients et des usagers est peu entendue. Pour avoir un impact fort en matière de santé publique, il faut agir sur l’ensemble des déterminants de santé et penser la santé comme un tout : de l’éducation aux soins en passant par le cadre de vie, l’alimentation, l’environnement, les conditions socio-économiques … En donnant davantage de place aux usagers dans la construction et l’évaluation de notre système de santé, nous pourrons mieux faire avancer cette définition globale de la santé.

    En troisième lieu, l’organisation des soins reste encore très marquée par l’hospitalo-centrisme, et insuffisamment adaptée aux besoins des territoires et aux évolutions épidémiologiques et sociétales. Pour renforcer l’attractivité des métiers de santé, qui souffrent aujourd’hui d’une grande désaffection des professionnels, il est essentiel de territorialiser davantage, d’avoir des approches plus agiles et construites avec les professionnels de terrain et les patients.

    Enfin, nous gagnerions à mobiliser davantage les nouvelles technologies en santé ainsi que la recherche : utilisation des données en vie réelle, télésanté, intelligence artificielle, dispositifs médicaux numériques, applications de santé… ces avancées technologiques sont un levier de transformation et d’amélioration continue des pratiques et des soins.

    Et dans 10 ans, comment voyez-vous la santé ?

    Je rêve d’un système de santé beaucoup plus tourné et construit avec les patients, mieux coordonné avec l’ensemble des politiques publiques (logement, éducation, travail, alimentation, sport…) et dans lequel la question de l’accès aux soins ne sera plus un sujet prioritaire grâce à une meilleure coordination des acteurs, de nouveaux métiers et une utilisation forte des nouvelles technologies. Un système de santé qui attire et retient les professionnels grâce à des organisations plus souples et à l’écoute. Un système où la qualité des soins et son évaluation seront des priorités. Et bien sûr une santé dans laquelle la santé mentale occupera toute sa place !

    Découvrir l'Alliance pour la Santé Mentale

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